Avant même de se lancer dans cette entreprise, le Capitaine Moufflet est déjà un héros. Militaire de carrière, engagé volontaire comme chasseur alpin de 2e classe en 1890, il est capitaine quand la guerre éclate. En août 1914, il est blessé cinq fois et laissé pour mort durant la bataille de Saint-Dié où il disparaît pendant une semaine.
Auparavant, il obtient plusieurs congés sans solde pour partir régler des « affaires familiales » en Alaska et au Canada entre 1910 et 1913 (plus probablement pour chercher de l’or).
D’un tempérament moins fougueux mais aussi plus réfléchi que son camarade, le lieutenant Haas semble moins prédestiné à une telle aventure. Il est un homme brillant, doté d’un diplôme d’ingénieur, parle quatre langues couramment et travaille en Alaska jusqu’à ce qu’il rejoigne spontanément la France en septembre 1914.
D'un tempérament aventureux, Gaston Hérodier s'engage dans un régiment de Cuirassiers en 1898 qu'il quitte 4 ans plus tard pour le Labrador.
Alexander Allan, né en Ecosse
Allan Alexander Allan dit Scotty Allan
La passion de Scotty Allan pour les chiens se manifeste très jeune puisque à 8 ans, en Ecosse, il remporte le concours national de dressage de chien de berger. Plus tard, après avoir émigré aux Etats Unis, il continue dans cette voie et acquiert, de son vivant, la réputation quasi-légendaire du plus grand musher (conducteur de chiens de traîneaux) du pays. C’est en participant à la Ruée vers l’Or au Klondike en 1897 qu’il rencontre Jack London. L’écrivain s’inspirera du personnage et de son expérience pour écrire « L’appel de la forêt ».
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